L’arrivée en 2024 des Jeux Olympiques nécessite le développement de services de sécurités privées très spécialisés. Composée d’un chien détecteur d’explosifs et d’un agent de sécurité cynophyle, l’équipe cynotechnique est d’une efficacité reconnue. La capacité olfactive des chiens, jusqu’à trente fois supérieure à celle de l’homme représente un atout incontournable contre la menace liée aux attentats.
Un enjeux majeur pour les grands évènements et l’aéroportuaire
Capable de déceler des explosifs, des armes à feu, des stupéfiants ou des fumigènes, le chien est un atout essentiel sur des sites à risque.
Dans les stades, les équipes cynotechniques permettent d’empêcher l’utilisation de fumigènes ou de bombes artisanales.
Sur les sites aéroportuaires, leur utilisation est primordiale, mais très réglementée. Une formation spécifique de 10 semaines est nécessaire au binôme pour pouvoir exercer sur le site. Cependant la réglementation très restrictive freine la mise en place de dispositifs plus efficaces en dehors de l’aéroportuaire et des zones de fret.
Un développement contraint par trois enjeux majeurs
L’activité a besoin d’un organisme de certification autre que la DGAC*
Seul organisme aujourd’hui autorisé à reconnaître cette spécialisation, il restreint sa pratique. L’objectif est de développer sa pratique dans d’autres secteurs d’activité que celui de l’aéroportuaire.
Qui est responsable en cas d’incident ?
Si un chien ne détecte pas un explosif, et qu’un attentat est commis, qui va porter la responsabilité ? Une définition claire du cadre de la pratique est nécessaire.
La sensibilisation du public à cette pratique
Il est crucial de convaincre l’opinion publique que cette activité n’est pas un vecteur d’insécurité. Son action est surtout dissuasive et doit permettre de garantir la sécurité.
*DGAC : la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) a pour mission de garantir la sécurité et la sûreté du transport aérien en plaçant la logique du développement durable au cœur de son action.